La crise de la Covid-19 y aura laissé des plumes. Alors que Michèle Clémenceau redoublait d’efforts pour maintenir l’association Ensemble et solidaires au-dessus de l’eau, plusieurs clubs ardéchois ont fermé leurs portes. « Il fallait rester unis et que les clubs se sentent aidés », confie-t-elle.

Avec 68 clubs au sein du département de l’Ardèche, les adhérents attendent un nouveau rebond. Divisés en trois zones, les clubs se regroupent pour proposer des voyages. « L’année dernière, la zone nord a organisé un voyage en Italie », explique Michèle Clémenceau en charge de la zone Sud-Ouest.

Cette année, les voyages ne sont pas près de s’arrêter et ce n’est pas le prix de l’essence qui va effrayer la présidente de la fédération. « Nous avons déjà prévu plusieurs voyages en village vacances à Sainte-Maxime et à Gruissan sur septembre et octobre 2022 », se réjouit-elle. Avec des cars déjà complets, ces voyages ont un véritable succès.

Diversifier les activités pour attirer les adhérents

Outre les gros projets, chaque club propose des activités moins dispendieuses tout au long de l’année. « Pour ceux qui ont un local, il peut y avoir des activités quotidiennement et pour les autres, ça peut être moins fréquent, détaille Michelle Clémenceau. Les activités sont différentes pour chaque club. À Dunière-sur-Eyrieux, le club organise une brocante suivie d’un barbecue puis d’un bal. »

Pour la présidente fédérale, il est nécessaire de diversifier les activités pour tenter de toucher un maximum d’adhérents. « Nous sommes des clubs multi-activités ici », indique-t-elle. « Le but est d’intégrer les jeunes retraités qui préfèrent la randonnée, le vélo ou encore la Zumba sans pour autant délaisser les aînés. »

Des subventions proposées par l’association dans le domaine du médical

Pour les adhérents à Ensemble et solidaires, de nombreuses aides médicales sont fournies par l’association. Que ce soit dans le domaine de l’auditif, du dentaire, de l’optique ou encore des perruques qui deviennent fréquentes chez les retraités, des subventions sont offertes par l’association. « Pour les appareils auditifs, on donne 525 euros », explique Michèle Clémenceau. « Quand on voit que les prix montent à 3 000 euros, les personnes n’ont pas forcément les moyens. Avec nous, ils peuvent bénéficier de 525 euros d’aides calculées en fonction de ce que la personne a déjà perçu par la Sécurité sociale, sa mutuelle et selon son coefficient de revenu de salaire », détaille-t-elle.

Pour ceux qui n’ont pas de mutuelle, il est possible de bénéficier de la CCMO. « Et lors des catastrophes naturelles, l’association intervient directement » se réjouit la présidente fédérale. Pour ça, encore faut-il être adhérent…

Bien qu’elle cherche un successeur après trois mandats passés à la présidence de l’association en Ardèche, la future octogénaire n’est pas prête de s’arrêter là. Avec elle, le bénévolat reste avant tout une affaire de cœur.